Né à Lubumbashi, Francesco Nchikala a été introduit dans le monde de la musique à l’âge de 7 ans par la chorale d’enfants de sa paroisse. Cinq ans plus tard, il quitte sa ville natale pour se rendre à Kinshasa, où il s’intègre rapidement dans une autre chorale. Après deux interventions chirurgicales lui interdisant tout effort, il ne recommencera à chanter qu’à l’âge de 19 ans.

Il découvre alors un autre milieu artistique. Il commence à lire et à écrire des pièces de théâtre pour son école, ainsi que des poèmes et des chansons. Lauréat du prix Georges Simenon organisé par le centre Wallonie-Bruxelles de Kinshasa, il a imposé son talent. Mais l’envie de chanter était toujours présente.

Son influence vient de la rue, des livres qu’il lit et de son professeur de guitare. Sa mère, qui a toujours aimé la culture, a eu une grande influence sur sa vie. En 2002, elle lui offre sa première guitare. Il prend des cours de musique et six mois plus tard, il est repéré par un groupe de musiciens de Kinshasa et devient leur deuxième guitariste. Il n’a commencé à chanter qu’en 2003. Francesco a héritera du surnom de : « petit griot ».

Quand Francesco se produit, c’est une fête. La musique, la scénographie et les danseurs sont ce qui rend ses concerts excitants et outrageusement amusants.

L’année 2005 est l’année qui marque son retour dans sa ville natale et la fin de ses études secondaires. Entre ses cours de médecine et de musique, et les concerts live où il accompagne d’autres artistes, il donne son premier concert acoustique à Safina, qui marque un tournant dans sa carrière.

Le groupe Manus a été fondé en 2009, à la recherche de compositeurs et de guitaristes, il réunit ses amis musiciens et forme un groupe. En utilisant des instruments comme le violon, le saxophone, l’accordéon et le piano, ils ont pu faire des mélanges de genres tels que l’afrojazz, le blues, le folklore africain et la rumba congolaise, ce qui a changé leur perception du monde de la musique. La même année, il crée le café jazz à l’Institut français de Lubumbashi, où le groupe Manus se produit tous les derniers vendredis du mois.

En 2009, il est invité au festival « africa vive » organisé en Espagne. Il décide alors de se consacrer à la musique.

Francesco s’envole pour Barcelone en 2013 pour enregistrer son premier album en studio « Lettres Ouvertes ».

L’aventure ne fait que commencer. Entre Lubumbashi, Kinshasa, la Belgique, San Salvador, l’Italie…, où il est invité pour des festivals, concerts et ateliers de formation, Francesco Nchikala prépare son deuxième album prévu pour 2023.